Le premier Grand Prix du week-end, parrainé par Renault et la ville de Versailles, a proposé un beau spectacle avec une victoire de l’ultime concurrent au départ.

Uliano Vezzani, qui a dessiné cette épreuve à 1,55m avec barrage, a signé un parcours fluide, ne mettant comme à son habitude pas les chevaux à l’effort. Si pas moins de huit des dix-sept premiers partants accèdent au barrage, ils ne sont que quatre à se qualifier parmi les vingt derniers. Le triple placé en numéro quatre est l’obstacle le plus fautif du parcours.

Première des douze cavaliers à s’élancer pour la joute finale, Pénélope Leprévost réalise un parcours à quatre points très rapide avec le prometteur étalon Urano de Cartigny (Diamant de Semilly x Double Espoir). Son compatriote Simon Delestre laisse pour sa part deux barres à terre avec Chadino (Chacco Blue x Narew). Différentes stratégies sont adoptées : Malin Baryard-Johnsson (5ème) et Maikel van der Vleuten, (6ème) respéctivement associés à Cue Channa 42 (Cardento x Robin I Z) et Idi Utopia (Quasimodo Z x Darco), assurent un double sans-faute alors qu’Alberto Zorzi (3ème)/Rackham’Jo (Diamant de Semilly x Alcamera de Moyon) et Daniel Deusser (4ème)/Equita van’t Zorgvliet (Cassini I x Darco) prennent des risques pour monter sur la plus haute marche du podium. Le cavalier italien, très en forme ces derniers mois, est devancé de quatre-vingt centièmes par Harrie Smolders et Emerald (Diamant de Semilly x Carthago), très rapides et efficaces comme à leur habitude.

 Le Néerlandais prend une très belle option pour la victoire puisqu’il ne reste plus qu’un couple à s’élancer derrière lui. Mais l’ultime paire, Sergio Alvarez Moya et Arrayan (Baloubet du Rouet x Grannus), est redoutable. 3ème d’un Grand Prix CSI5* à Wellington et double sans-faute lors de la dernière étape de la finale Coupe du Monde d’Omaha, le couple mène son barrage tambour battant et prend toutes les options pour s’imposer avec deux secondes d’avance sur Smolders : « Arrayan a été bon, non ? J’ai eu de la chance ! Tous mes tournants tombaient juste et me permettaient de continuer en avançant. Et puis il y a des moments où il faut avoir de la chance, les distances étaient toutes bonnes, je n’avais qu’à foncer. Le style de mon cheval ? C’est ça façon de sauter, mais il veut surtout ne pas faire de faute et de donner le meilleur. En tout cas, gagner ici, c’est formidable, cet endroit est fantastique », déclarait le vainqueur.

Il tentera de confirmer dès demain dans le Grand Prix Rolex qui débutera à 15h15.

Résultats complets de l’épreuve

Avec communiqué RB Presse

Photo : Sergio Alvarez Moya et Arrayan, vainqueurs du Grand Prix Renault et de la ville de Versailles – Claire Simler