altAix-La-Chapelle aura livré cette année encore un Grand Prix de toute beauté. Sous le soleil et dans le magnifique stade de la Soers, les parcours montés par Franck Rothenberger ce 8 juillet ont apporté la juste dose de suspens à  cette épreuve mythique.

Ce Grand Prix était le point d'orgue d'une semaine de compétition qui a réuni au total quelques 366 000 spectateurs toutes disciplines confondues;
Cette ultime épreuve s'est disputée en deux manches sur des obstacles affichant des hauteurs de 1m60. A l'issue de la première manche, sept couples affichaient un score parfait, et le passage des premiers cavaliers dans la deuxième manche laissaient à  penser qu'ils seraient nombreux à  se qualifier pour le barrage. Mais la loi du sport ajoutée à  quelques erreurs techniques auront fait le reste, et finalement seuls trois cavaliers étaient au départ du barrage : un anglais en quête de revanche d'une « non sélection » olympique et deux allemands soutenus de façon incroyable par un stade plein à  craquer tout acquis à  leur cause.
Au final, la rage Anglaise aura eu raison de l'Allemagne. Et c'est un Michael Whitaker, le couteau entre les dents, qui s'impose au terme d'un barrage sous pression avec GIG Amai . Thomas Voss, parti juste avant lui était sans faute dans un temps assez rapide avec son étalon, Carinjo 9, un cheval qu'il monte depuis 5 ans et qui arrive au top niveau. Meredith Michaels Beerbaum partie en dernière de ce barrage avec sa jeune jument (9 ans seulement) a rapidement vu ses espoirs s'envoler avec une faute dès le début de son dernier parcours : « Evidemment je rêvais de gagner ici, mais ma jument doit encore apprendre à  aller vite. Elle est jeune et manque encore un peu d'expérience », commentait la sympathique cavalière.


Cette réussite dans le Grand Prix d'Aix est une première pour le cavalier Anglais « Cela fait presque 30 ans que je courre après cette victoire. Aujourd'hui j'ai enfin réussi et j'en suis vraiment très heureux. Je suis venu pour la première fois à  Aix en 1984 et j'ai réalisé trois sans faute dans la Coupe des Nations et je me classe troisième du Grand Prix cette année là , je m'en souviens très bien » confiait Michael Whitaker à  l'issue la remise des Prix de cette épreuve aux couleurs de Rolex.
Une victoire sous forme de quête du graal qui amène d'autres questions, notamment celle de sa « non sélection » aux Jeux Olympiques « Allez demander à  ma fédération pourquoi je ne suis pas qualifié. Les autres pays peuvent encore changer leur équipeâ€Â¦ Je sais que beaucoup de gens se mobilisent en Grande Bretagne pour que la liste olympique soit revue. J'espère que cela sera le cas », ajoutait Michael Whitaker dans l'attente.


Photo : Franck Papelard â€â€œ RB Presse