scottbrashA croire qu'il faut avoir été champion olympique cette année pour espérer remporter une épreuve dans le très sélectif concours d'EquitaLyon !
Après Ben Maher et Steve Guerdat vendredi, c'est au Britannique champion Olympique par équipes, plus précisément à  l'Ecossais Scott Brash de s'imposer dans le prix Land Rover avec son Bon Ami, une épreuve à  difficultés progressives avec un dernier obstacle sous forme de joker. La patience aura payée pour le Britannique qui avait déjà  bien failli l'emporter la veille.
Il devance Roger Yves Bost et son tout bon Vivaldo. Ben Maher et Vadeline complètent ce podium.
« C'est la première fois que je participe à  cette étape Coupe du monde de Lyon. La piste est vraiment fantastique, très grande. Il y a beaucoup de place pour travailler les chevaux, tout est très bien organisé, c'est vraiment appréciable car nous passons beaucoup de temps sur les concours. Lyon est sans aucun doute l'un des meilleurs shows indoor auquel j'ai pu participer et je suis vraiment heureux d'avoir pu remporter une première épreuve ici ce matin. Bon Ami est surement l'un de mes chevaux préférés, j'ai été malchanceux hier avec lui. J'avais un chrono pour remporter l'épreuve mais j'ai fait tomber la dernière barre, c'était rageant. Il est très compétitif, il l'a montré aujourd'hui, j'en suis ravi », commentait le sympathique Scott Brash à  l'issue de sa victoire.
Ce jeune cavalier évolue au plus haut niveau depuis seulement trois saisons. Il se partage entre ses écuries en Ecosse et des installations qu'il loue aux Pays Bas « L'Ecosse restera toujours mon port d'attache. J'ai trois employés qui sortent mes jeunes chevaux en concours. Quand je vais là -bas, je monte ces jeunes chevaux et je donne mes instructions à  mes cavaliers. Le problème est qu'il n'y a pas beaucoup de CSI en à€°cosse, ni même en Grande-Bretagne et c'est pourquoi il faut aller sur le Continent. Je passe deux jours par semaine en Ecosse et le reste aux Pays-Bas o๠je suis plus près des grands concours. Je suis à  dix heures de route de Douvres, mais un jour, je compte bien avoir mes propres installations sur le Continent.
J'ai toujours voulu être cavalier professionnel. Je ne savais pas si j'allais en être capable, mais j'étais prêt à  tout essayer pour y parvenir. Après l'école, j'ai travaillé pendant un an pour Paul Barker, puis six mois avec Sarah Lee pour ensuite me mettre à  mon compte. Comme tout le monde, je dois maintenant vendre un cheval pour entretenir mon affaire, mais je ne perds jamais de vue que je fais tout ça pour le sport de haut niveau, dans le but d'aller dans les championnats, aux J.O, pour des médailles, pour devenir n°1 mondial un jour. C'est le rêve qui me porte», confiait l'Ecossais.

Source : Webstallions avec communiqué RB Presse