Pius Schwizer a mis le feu au Hall 4, en prenant tous les risques pour emporter sa première victoire en coupe du Monde cette saison. Au terme d'un barrage à 7 cavaliers, il s'impose devant le Belge Ludo Phillipaerts et un autre Suisse, Paul Estermann.
« J'ai eu de très bonnes sensations en piste dès le premier jour o๠Verdi a gagné une épreuve, j'avais envie de croire à une deuxième victoire. Je savais que la concurrence n'allait pas dormir dans ce Grand Prix ! C'était une épreuve très difficile mais Verdi a été simplement parfait. Pour le barrage, on cherche toutes les solutions possibles pour gagner le plus de temps, j'avais choisi ce tracé dés la reconnaissance du parcours", explique Pius Schwizer très heureux de cette victoire.
Et quand on lui parle du départ de Carlina (son ancienne jument de tête), Pius Schwizer veut encore croire à son retour : " Je savais que Carlina  pouvait partir c'est la raison pour laquelle j'ai toujours de jeunes chevaux en préparation, comme Powerplay et Coolgirl en plus de Verdi mais je n'exclu pas de la voir revenir et de pouvoir la remonter un jour ",  indiquait le Suisse qui a toujours la crack en tête.
En se classant troisième, Paul Estermann a empoché ses premiers points en Coupe du monde de la saison : « C'est l'un de mes premiers parcours en Coupe du Monde et techniquement c'était très difficile. Ma jument peut être vite inquiète et anxieuse en intérieur, mais aujourd'hui elle s'est très bien comportée. J'ai Eclipse depuis deux ans, elle a fait de petits concours internationaux, et cette année j'ai commencé à Rome les concours plus importants o๠elle a fait un double sans-fauts dans la Coupe des Nations et tout s'est très bien enchaà®né ensuite. Eclipse a vraiment un super tempérament, elle est respectueuse mais parfois surmotivée ce qui peut la rendre délicate à monter », notait le Suisse.
Kevin Staut est le premier Français de cette épreuve Coupe du monde lyonnaise : « J'ai perdu beaucoup de temps sur la première courbe de mon barrage. La jument à une muserolle avec une chainette fermée, elle s'est un peu braquée sur cette gourmette et regardait plus l'obstacle voisin que celui qu'elle devait sauter. C'est la raison pour laquelle j'ai perdu un peu de temps. Je voulais prendre ce virage difficile à la fin du barraget. Michel Robert m'a dit que c'était faisable, donc je savais qu'il fallait que je tente cette option et la perte de temps du début de parcours m'a obligé à prendre tous les risques, y compris cette distance un peu difficile », expliquait le cavalier français.
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