Une semaine après la finale Coupe du Monde de Lyon, la saison extérieure peut désormais réellement débuter. Retour sur les performances des étalons engagés en Grands Prix ce week-end.

Après une longue absence suite à la blessure de son cavalier, Casall (Caretino x Lavall I) faisait son retour en Grand Prix CSI5* à Anvers, pour la première étape du Global Champions Tour. Il signe un triple sans faute synonyme de 2ème place. Il devance un autre étalon, Toscan de Sainte Hermelle (Surcouf de Revel x Bayac de Sainte Hermelle), lui aussi triple sans faute, dont le frère Vauban de Sainte Hermelle est stationné en France au Haras des M.

Dans le Grand Prix CSI4* disputé en parallèle, la victoire revient à Carlitto Van’t Zorgvliet (Burggraaf x Cheenook) qui poursuit sur sa lancée après une belle saison 2013. Pommeau du Heup (Helios de la Cour II x Thurin), qui évolue désormais sous la selle de Niels Bruynseels, se classe 3^ème de l’épreuve. Frère utérin des bonnes gagnantes internationales Oriane du Heup et Qadillac du Heup, c’est un neveu d’Hugo du Heup, très bon gagnant en CSI avec John Whitaker.

En Allemagne avait lieu le Grand Prix CSI2* d’Eschweiler. Il est remporté par le jeune talent irlandais Bertram Allen qui montait l’expérimenté Romanov (Heartbreaker x Fedor), propre frère de l’étalon performer international Westminster VDL. Cashmoaker (Calido I x Lafitte), neveu de Lousiana, très bonne gagnante en CSI pour l’Egypte, s’adjuge la 8^ème place de l’épreuve.

Dans le Grand Prix CSI2* de Linz, Clever Be B (Washington x Alex ps) 7^ème. Cet étalon est un neveu de l’internationale Malwine.

A Sancourt, Zirikit (Berlin x Lux ), récemment adjugé aux ventes Eurocommerce et qui évolue désormais sous la selle du cavalier belge Frederik Cattebeke, se classe 4^ème du Grand Prix CSI2*. Il est issu de la même lignée maternelle que l’étalon Der Senaat 111, CSIW en compagnie d’Abdel Said et de Wise Guy, CSI avec Géraldine Rouch.

Dans le Grand Prix CSI2* de Sandillon, Cap Vert (Cassini II x Lacantus) l’emporte en compagnie d’Olivier Tharreau. Il descend de la même lignée maternelle que la très bonne gagnante internationale Armonia La Silla. Il devance Looping d’Elle (Carthago x Jalisco B), petit-fils de la célèbre Gazelle d’Elle et frère utérin de l’étalon Ulpien d’Elle. Quanan Rouge (Kannan x Saphir Rouge II), dont la 3^ème mère a produit l’étalon chef de race Quidam de Revel, est 3^ème, alors que Qapitol de Montsec (Robin II Z x Le Tot de Semilly), fils d’Etoile du Château, très bonne gagnante en CSI avec Robert Breul et issu de la même lignée maternelle que le crack Itot du Château, est 6^ème.

Enfin, au Championnat des Pays-Bas, si aucun étalon n’accède au podium, deux d’entre eux se classent dans le top 8 : Dynamite (Heartbreaker x Clinton), fils de Victory DA, CSIO avec Julio Arias et descendant de la même lignée maternelle que l’étalon Ensor Van de Heffinck est 6^ème, Lord Sandro DDH (Lordanos x Sandro), qui provient de la même lignée que l’internatinal Cassius, se classe 8^ème.

Photo : Casall et Rolf-Göran Bengtsson, ici à Bâle, prennent la 2ème place du GP CSI5* d'Anvers - Webstallions

Ce week-end marque le retour du circuit du Global Champions Tour dont une étape se dispute pour la première fois à Anvers. Daniel Deusser, vainqueur de la finale de la Coupe du Monde la semaine dernière, fait partie des engagés. Ben Maher, Marcus Ehning, Steve Guerdat, Kent Farrington, Luciana Diniz, Christian Ahlmann, Rolf-Göran Bengtsson, Michael Whitaker, Katharina Offel, Edwina Tops-Alexander, Eric Lamaze ou encore Gregory Wathelet sont également de la partie. Quatre tricolores prendront le départ : Patrice Delaveau, malheureux la semaine dernière, tentera de décrocher la victoire dans le Grand Prix, tout comme Simon Delestre, vainqueur l’an dernier, Pénélope Leprévost et Kevin Staut.

Un très beau concours quatre étoiles est organisé le même week-end à Hagen, avec là aussi un plateau de choix : Ludger Beerbaum, Pius Schwizer, Billy Twomey, John Whitaker, Henrik Von Eckermann, Janika Sprunger, Meredith Michaels-Beerbaum, Pedro Veniss, Philipp Weishaupt, Daniel Bluman ou encore Carsten-Otto Nagel sont de la partie.

A suivre également cinq concours de niveau deux étoiles ainsi que le championnat des Pays-Bas.

CSI5* d’Anvers (Bel) : Résultats en ligne  – Live Streaming

CSI4* d’Hagen (Ger) : Résultats en ligne  – Live Streaming

CSI2* de Drammen (Nor) : Résultats en ligne

CSI2* d’Ebreichsdorf (Aut) : Résultats en ligne  – Live Streaming

CSI2* d’Eschweiler (Ger) : Résultats en ligne

CSI2* de Linz (Aut) : Résultats en ligne

CSI2* de Sancourt : Résultats en ligne

CSI2* de Sandillon : Résultats en ligne

Championnat des Pays-Bas : Résultats en ligne  – Live Streaming

Si l’étape précédente n’avait pas fait l’unanimité, la faute à un chronomètre trop large, la finale a tenu toutes ses promesses en délivrant du beau sport.

Les vingt-sept meilleurs cavaliers à l’issue des deux premières étapes se sont retrouvés pour l’ultime épreuve de la finale de la Coupe du Monde. La première manche a causé quelques bouleversements, à commencer par la faute des leaders Steve Guerdat et Nino des Buissonnets (Kannan x Narcos II) sur l’avant dernier obstacle, une faute qui leur fait perdre la tête au profit de l’Allemand Daniel Deusser, déjà 6^ème vendredi et 4^ème samedi. Déception aussi pour la tenante du titre Beezie Madden en selle sur Simon (Mr Blue x Polydox) et le leader après la chasse Pius Schwizer en compagnie de Toulago (Toulon x Carthago). Ils commettent chacun une faute qui leur enlève toute chance d’accrocher un podium, alors que de son côté Christian Ahlmann dégringole suite à de nouvelles facéties d’Aragon Z (Askari x Kolibri).

La déception est palpable dans le clan tricolore après deux fautes de Kevin Staut et trois de Simon Delestre. Le premier décide de ne pas repartir en deuxième manche (21^ème) alors que le deuxième ne parvient pas à décrocher pas sa qualification (23^ème).

En deuxième manche, les vingt meilleurs couples de retrouvent pour en découdre. La fatigue commence à se faire sentir et les fautes s’enchaînent, plutôt en début de parcours et en particulier sur le vertical jaune de l’entrée du triple numéro 4. Le premier sans faute est à mettre à l’actif de la cavalière américaine Lucy Davis, qui, après être passée complètement à côté de l’épreuve de chasse, réalise une très belle finale (4+0) avec Barron (For Pleasure x Nabab de Reve). Charlie Jayne/Chill R Z (Chellano Z x A Lucky One) et Edwina Tops-Alexander/Ego Van Orti (Vigo d’Arsouilles x Darco), parfaits sur les barres, se font tous les deux piéger par le temps accordé. Il faut attendre le parcours du 5^ème au classement provisoire, Marcus Ehning pour voir le deuxième sans faute et le premier double sans faute, à l’issue d’une nouvelle démonstration de maîtrise. Son étalon Cornado I (Cornet Obolensky x Acobat I) achève cette finale en n’ayant pas touché une barre durant les quatre jours de compétition. Le couple allemand pourrait bien faire partie des favoris dans quelques mois en Normandie.

Après la faute de Maikel Van der Vleuten etVerdi (Quidam de Revel x Landraf I), auteur d’une superbe première manche, Scott Brash est à nouveau sans faute en compagnie d’Ursula XII (Ahorn x Papageno). Il peut croire au podium si l’un des trois derniers fait une erreur. Si Ludger Beerbaum, vainqueur du Grand Prix CSI3* avec Chaman la veille, ne laisse pas passer sa chance avec Chiara (Contender x Coronado), Steve Guerdat fait tomber la maudite entrée de triple et échoue une nouvelle fois dans sa quête de victoire finale avec Nino.

On sait désormais que la victoire sera allemande mais pas encore lequel puisqu’il ne reste plus que Daniel Deusser au départ. Après un gros sursis sur le premier obstacle du parcours, Deusser et Cornet d’Amour (Cornet Obolensky x Damiani), qui n’ont pas le droit à une faute, assurent jusqu’au bout. Installé en Belgique, le cavalier des écuries Stephex peut exulter, il vient de remporter sa première finale de Coupe du Monde : « Quand je suis entré en piste, je savais que je devais être sans faute. J’avais de la pression et cela s’est senti car j’ai touché le numéro 1. Après cela j’ai réussi à garder ma concentration.  Je monte Cornet depuis un an et demi. C’est un super cheval avec un bon mental et respectueux. Il a aussi une bonne technique, ce qui m’avantage sur ces parcours où je peux facilement ajouter ou enlever une foulée. C’est vraiment un cheval pour gagner des championnats. », déclarait-il.

Ludger Beerbaum, déjà auréolé de nombreux titres, doit cette fois se contenter de la 2^ème place : « Je suis très content de cette 2^ème place. Je n’ai été qualifié que quelques jours avant cette finale en étant le dernier repêché. J’avais déjà fait mon planning de concours extérieur avec mes chevaux et je suis arrivé sans grande préparation en indoor. La semaine n’aurait pu être meilleure. Daniel mérite sa victoire, il a fait de très bons parcours et a été fabuleux sous la pression. », expliquait le cavalier germanique.

Enfin, Scott Brash, 3^ème avec Ursula XII, peut regretter sa faute sur l’ultime obstacle de l’épreuve de chasse sans quoi il aurait pu décrocher la victoire. C’est néanmoins un résultat plus qu’encourageant pour la première finale de Coupe du Monde de sa carrière : « Si on m’avait dit avant de venir ici que j’allais être 3^ème j’aurais été content. J’ai fait une erreur le premier jour et je pensais que cela allait être très difficile d’accrocher un podium mais ma jument a été fantastique et finalement j’ai réussi. », racontait le numéro un mondial.

Le circuit Coupe du Monde s’achève désormais. Il laissera sa place dans deux semaines à un autre circuit, celui des Coupes des Nations, qui promet lui aussi d’être passionnant.

Classement complet de l’épreuve

Classement général

Photo : Daniel Deusser, vainqueur de la finale de la Coupe du Monde – Claire Simler

A l’issue d’une compétition de haut niveau, Charlotte Dujardin s’est, comme la veille, imposée dans la RLM en compagnie de Valegro (Negro x Gerschwin) avec un total de 92,179%. La suite du podium est identique à celle du Grand Prix : Helen Langehanenberg, tenante du titre, associée à Damon Hill (Donnerhal x Rubinstein I), doit cette fois se contenter de la 2^ème place avec un total de 87,339%. Edward Gal monte sur la dernière marche du podium en selle sur Undercover (Ferro x Donnerhall), totalisant 83,696%.

Ils ont dit :

Jean-Michel Roudier, président des juges de dressage : « C’était une épreuve passionnante à juger, de très haut niveau. Nous avons été tenus en haleine jusqu’à la fin, d’autant que le hasard avait bien fait les choses puisque les trois meilleurs du classement final étaient les trois derniers dans l’ordre. La qualité d’équitation évolue tout le temps en dressage et à une vitesse impressionnante. »

Trond Asmyr, FEI : « Je suis allé à toutes les finales Coupe du Monde de ces dernières années et nous n’avons jamais vu un aussi haut niveau. Nous avons hâte de voir ce qui va se passer ensuite. »

Charlotte Dujardin : « Je présentais en finale ma nouvelle musique. J’étais moins confiante que sur mon ancienne car je ne l’avais montée que deux fois à l’entraînement. Je pense que cette musique peut battre mon ancienne musique. Cette reprise est plus difficile techniquement que l’ancienne. Pour cette finale, Carl Hester avait rajouté des difficultés mais j’ai réussi à bien les passer. »

Helen Langehanenberg : « J’ai pris beaucoup de risques aujourd’hui mais j’ai fait quelques erreurs. Je pense tout de même qu’il fallait prendre ces risques, mais parfois cela ne paye pas. Je trouve que dans l’ensemble les mouvements étaient meilleurs que d’habitude. »

Edward Gal : « Mon cheval était un peu nerveux et pas toujours facile à monter en piste alors qu’il était bien au paddock. Ce n’est pas ma meilleure reprise avec ce cheval mais je sais que je peux faire mieux et j’ai hâte de voir la suite. »

Résultats complets de l’épreuve

Photo : Charlotte Dujardin et Valegro - Webstallions

Coup de massue ce matin pour l’équipe de France de saut d’obstacles : Patrice Delaveau, leader ex-aequo de la finale de la Coupe du Monde avant la dernière étape a été contraint de déclarer forfait à cause d’une boiterie de Lacrimoso : « Hier soir, en partant au trot à la détente, je n’ai pas senti mon cheval comme d’habitude. Le cheval a tout de même bien sauté au barrage mais après l’épreuve il était inconfortable. Les vétérinaires l’ont examiné mais n’ont rien décelé. Ce matin le problème s’est confirmé quand j’ai échauffé le cheval avant la visite vétérinaire. Nous l’avons tout de même présenté mais il a été refusé à la visite vétérinaire. On nous a proposé d’attendre 24 heures avant de la présenter à nouveau mais nous avons préféré le retirer. Il est très sensible à la pince dans le pied mais on ne peut pas encore dire quel est le problème, nous allons faire des examens ces prochains jours. C’est un coup dur parce que nous étions en tête. Le cheval sautait bien et nous étions très soutenus, mais le cheval n’a que dix ans et j’espère qu’il participera encore à de nombreuses finales de Coupe du Monde.

Je n’ai pas de regrets de n’avoir emmené qu’un seul cheval. Orient revenant de blessure, il n’était pas prêt à sauter de tels parcours alors que lors des derniers concours en indoor, Carinjo n’était pas très performant. Je pense que je n’aurais pas eu mes chances avec lui et ça ne m’aurait pas intéressé de courir la finale uniquement pour participer. », a déclaré le Français.

Il ne reste désormais que deux tricolores pour défendre les chances de la France demain après-midi : Kevin Staut et Simon Delestre.

Photo : Patrice Delaveau et Lacrimoso – Claire Simler

Pas assez sélectif ? C’est la question que l’on peut se poser en regardant les résultats de la 2^ème épreuve de la finale Coupe du Monde. En effet, pas moins de 21 cavaliers sur les 38 engagés ont décroché leur qualification pour le barrage, dont douze des quinze meilleurs cavaliers à l’issue de l’épreuve de chasse. Après s’être effondrés lors de la première épreuve, les Américains se sont bien repris, plaçant six couples au barrage sur les onze au départ.

Onze couples réalisent un double sans faute. Le plus rapide d’entre eux est le cavalier américain Kent Farrington, qui, après avoir serré ses courbes tout au long du barrage, n’a pas du tout repris Voyeur (Tolano Van’t Riethof x Goodwill) pour aller sauter le dernier oxer : « Je monte Voyeur depuis ses neuf ans. C’est un cheval naturellement très rapide et je l’ai laissé aller à sa vitesse. Plus je le laisse faire, mieux il saute. C’est un cheval qui peut être un peu fort à monter mais je l’estime beaucoup. ». Auteur d’une épreuve de chasse décevante, l’Américain se rattrape et reste dans la course à la victoire finale. Il devance Steve Guerdat, toujours aussi motivé avec son cheval olympique Nino des Buissonnets (Kannan x Narcos II) : « Cette finale me tient à cœur, je suis souvent passé à côté de la victoire pour pas grand-chose. J’essaye de tout faire pour ne pas commettre de faute bête et pour l’instant la chance semble être de mon côté, j’espère que cela va continuer. », déclarait le Suisse. Le podium est complété par la tenante du titre Beezie Madden et Simon (Mr Blue x Polydox).

5^ème de l’épreuve avec Lacrimoso (Landjunge x Cascavelle), Patrice Delaveau poursuit sa marche en avant : « Pour le moment le cheval ne touche pas une barre. Avant de partir au barrage, on ne savait pas trop quelle stratégie prendre entre aller très vite et risquer une faute ou bien être trop prudent. Je pense que j’ai réussi à faire un barrage intermédiaire et à sauver les meubles. », déclarait-il. Si Patrice Delaveau, 5^ème de l’épreuve avec Lacrimoso et leader exæquo à l’issue des deux premières étapes, est le rayon de soleil tricolore, le reste du clan Français est moins à la fête : Simon Delestre commet une faute lors du parcours initial avec Valentino Velvet (Indoctro x Burggraaf) (20^ème au provisoire) alors que Kevin Staut, sans faute lors du premier tour, qui n’avait d’autre choix que de tout tenter pour espérer rester dans la course, essuie un refus et deux fautes en compagnie de Silvana (Corland x Widor) au barrage, ce qui le place seulement 17^ème au général, à 16 points des leaders du classement provisoire.

Le barrage fleuve a beaucoup fait parler lors d’une conférence de presse pour le moins animée, le chronomètre calculé trop large étant au centre des débats. Frank Rothenberger, chef de piste déçu par le grand nombre de barragistes s’est montré irrité à ce sujet : « J’espérais avoir entre 10 et 12 parcours sans faute et nous en avons eu 21. Le temps n’a pas été un facteur car il était trop large. J’avais un parcours suffisamment gros (verticaux à 1,60m et oxer jusqu’à 1,90m de large), je ne voulais pas mettre davantage les chevaux à l’effort en sachant qu’il restait deux parcours lundi. Normalement le temps accordé est calculé par rapport aux lignes idéales mesurées par le chef de piste et il peut ensuite être modifié après le passage des trois premiers cavaliers. Avant que ces trois cavaliers ne passent, le jury m’a refusé de modifier le chronomètre. Après que ces cavaliers soient passés, j’aurais souhaité raccourcir le temps de trois secondes, ce qui m’aurait permis d’avoir le nombre de barragistes que nous souhaitions, alors que si l’on ne changeait rien j’étais sûr qu’il y en aurait trop. »

John Roche, directeur du saut d’obstacles de la FEI, en profond désaccord avec le chef de piste est alors intervenu : « Nous devons suivre les règles. Nous considérons qu’il y a une vitesse de base (400 m/min dans cette épreuve) et qu’il faut la respecter. Si la ligne idéale est mesurée par le chef de piste, il n’y a normalement pas de problème. Nous considérons qu’il y a eu des abus dans le passé de la part des chefs de piste et nous ne voulons plus les accepter. »

Dernier rebondissement avec la prise de parole de Steve Guerdat : « Faut-il choisir cette finale pour se décider à appliquer les règles de la FEI ? Je pense que pour les cavaliers et les chevaux, il vaut mieux avoir un temps accordé quatre à cinq secondes plus court que des obstacles plus hauts et plus larges. A mon sens c’est au chef de piste et pas à la FEI de décider de modifier ou non le temps accordé. »

Au classement général provisoire, Steve Guerdat et Patrice Delaveau sont co-leaders. Contrairement à l’année dernière où il était mal parti dans l’épreuve de chasse (17^ème), le cavalier suisse sera maître de son destin lundi après-midi pour enfin l’emporter en finale de Coupe du Monde avec Nino des Buissonnets. De son côté, le Français, qui n’était pas finaliste l’an dernier, pourrait bien être le deuxième tricolore à s’imposer dans cette compétition, dix ans après Bruno Broucqsault.

Daniel Deusser est 3^ème à deux points des leaders alors que Ludger Beerbaum, Beezie Madden et Pius Schwizer sont 4èmes ex-aequo à quatre points. La finale qui se disputera en deux manches lundi après-midi promet d’être passionnante puisque les dix premiers se tiennent en six points.

Classement complet de l’épreuve

Classement général provisoire 

Photo : Kent Farrington et Voyeur – Claire Simler