Dernière chance de qualification pour le Grand Prix de dimanche, le Crédit Suisse Geneva Classic, disputé au barème A au chronomètre, s’est révélé très difficile, avec pour juge de paix l’entrée du deuxième double, une palanque blanche extrêmement légère qu’il ne fallait pas effleurer, mais également l’oxer d’entrée du double Rolex placé en numéro cinq. Pas moins de dix couples abandonnent ou sont éliminés parmi les cinquante-quatre au départ, dont Ludger Beerbaum et Chaman (Baloubet du Rouet x I Love You) qui ne parviennent pas à franchir le double numéro sept. Ils seront seulement dix à réaliser un parcours sans faute.

Si Emanuele Gaudiano et Admara (Padinus x Murano) ont longtemps tenu la tête en 61’78, il aura fallu attendre l’ultime partant, Roger-Yves Bost, associé à Sydney Une Prince (Baloubet du Rouet x Alfa d’Elle), pour avoir le vainqueur. Déjà victorieux deux jours plus tôt dans le Crédit Suisse Grand Prix, le couple améliore de chronomètre de référence de plus d’une seconde pour s’imposer à nouveau : « La jument est vraiment rapide au sol et elle essaye toujours de faire son maximum pour ne pas toucher les barres. Ce soir j’ai gagné du temps sur les deux derniers oxers du parcours, par contre j'ai remis une foulée devant le double numéro sept.

Sydney a eu un break au mois de septembre car nous avons tenté un transfert d’embryon. Elle a ensuite recommencé au CSI3* de Saint-Lô puis a gagné une 1,40m en Italie. La jument a sauté moyennement à Paris car elle n’aime pas le bruit et nous n’avons pas eu une bonne détente. Elle a normalement terminé sa saison mais il est possible qu’elle participe au CSIW de Malines si elle est en forme et si tout va bien elle fera les gros Grands Prix l’an prochain, c’est une jument avec du potentiel que, comme certains de mes autres chevaux, je prépare pour les Jeux Olympiques.», confiait le vainqueur qui montera Pegase du Murier dans le Grand Prix Rolex.

9ème du Top Ten la veille, Luciana Diniz est cette fois brillante avec Fit For Fun (For Pleasure x Fabriano) et monte sur la troisième marche du podium, juste devant le premier tricolore, Kevin Staut, associé à Ayade de Septon (Wandor Van de Mispelaere x Albion du Chene Brule). Le numéro un mondial Scott Brash complète le top cinq avec Forever (For Pleasure x Nimmerdor), juste devant le chouchou du public, Steve Guerdat, qui montait Corbinian (Cornet Obolensky x Pilot).

Emanuele Gaudiano, Paul Estermann, Piergiorgio Bucci, Rolf-Göran Bengtsson et Martin Fuchs obtiennent leur place pour le Grand Prix, mais d’autres sont moins heureux. Auteur d’une faute sur l’ultime obstacle avec Twentytwo des Biches malgré un reste de parcours bien maîtrisé, Romain Duguet devra compter sur un forfait demain pour prendre le départ dans le Grand Prix, alors que Meredith Michaels-Beerbaum, William Whitaker, Nicola Philippaerts ou encore Jérôme Hurel regarderont l’épreuve des tribunes.

Résultats complets de l’épreuve

Photo : Roger-Yves Bost et Sydney Une Prince, vainqueurs du Crédit Suisse Geneva Classic – Claire Simler

Pour sa 15ème édition, le Top Ten a encore une fois proposé du beau sport. Les meilleurs cavaliers du monde sont en selle sur les meilleurs chevaux et pas moins de huit couples sont sans-faute en première manche. Luciana Diniz, qui participe à son premier Top Ten, est déjà hors course après le premier parcours avec deux fautes en compagnie de Fit For Fun (For Pleasure x Fabriano).

En deuxième manche, la cavalière portugaise se rattrape avec un beau parcours sans-faute, ce qui lui permet de passer devant Ludger Beerbaum, fautif dans chacune des deux manches avec Chaman (Baloubet du Rouet x I Love You). Après la faute de Christian Ahlmann et Codex One (Contendro x Gluckspilz) sur l’avant-dernier obstacle, Kent Farrington met la pression à tous les couples restants avec un sans-faute ultra rapide de Voyeur (Tolano Van’t Riethof x Goodwill) en 37’54.  Dès lors, tous tentent de faire mieux mais échouent. Gregory Wathelet/Algorythem (Tampa x Calvados), Pénélope Leprévost/Flora de Mariposa (For Pleasure x Power Light) et Bertram Allen/Molly Malone V (Kannan x Cavalier) sont tous les trois fautifs alors que Simon Delestre, associé à Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray x Ryon d’Anzex) et Daniel Deusser, en selle sur First Class Van Eeckelghem (Balou du Rouet x Feinschnitt I Vd Richter), restent loin du leader malgré de belles tentatives.

Tenant du titre et ultime partant, Scott Brash sait qu’il va être difficile de réaliser le doublé mais il attaque avec Sanctos (Quasimodo Van de Molendreef x Nabab de Reve). Malheureusement, ses espoirs s’envolent avec une grosse faute sur l’oxer étroit numéro 15, laissant Kent Farrington savourer une victoire bien méritée.

C’est le premier succès pour Farrington dans le Top Ten mais également pour un représentant des Etats-Unis puisque le seul non-européen vainqueur de cette épreuve mythique était jusqu’alors le Brésilien Rodrigo Pessoa, qui s’était imposé en 2003 et 2005 : « C’est une épreuve spéciale, avec les meilleurs du monde et les plus rapides. Comme je suis parti en début de deuxième manche, j’ai voulu mettre la pression sur les autres. J’ai monté pour gagner, d’autant que mon cheval est rapide et moi aussi.

Voyeur est un cheval spécial comme de nombreux top chevaux. Il est fort avec beaucoup de sang. Il est plus facile à utiliser qu’auparavant mais il faut que j’arrive à le garder calme. Avec lui, un barrage est plus simple qu’un premier tour car je peux le laisser aller. », confiait le vainqueur.

Déjà deuxième à Paris la semaine dernière, Simon Delestre confirme sa fantastique saison avec un nouveau podium : « Kent a eu une 2ème manche exceptionnelle, à la limite de ce qui était réalisable aujourd’hui. J’ai voulu faire un parcours très rapide et j’ai fait tout ce que j’avais prévu de faire. Je ne sais pas où j’ai perdu du temps par rapport à Kent mais à ce niveau-là être premier, deuxième ou troisième se joue à pas grand chose. », expliquait le Lorrain.

Daniel Deusser complète le podium : « Le parcours initial était bien, assez gros mais les chevaux ont bien sauté. J’ai vu Kent et Simon avant moi et j’ai tout essayé en profitant de la grande foulée de mon cheval. J’ai retiré une foulée du un au deux et une foulée devant le double mais je n’ai pas réussi à être assez rapide. » déclarait-il.

Les regards sont désormais tournés vers le Grand Prix dominical pour lequel seront qualifiés les quarante meilleurs cavaliers à l’issue des épreuves majeures du week-end.

Résultats complets de l’épreuve

Photo : Le podium du Top Ten, avec de gauche à droite Simon Delestre 2ème, Kent Farrington, vainqueur et Daniel Deusser, 3ème – Claire Simler

Pour le premier moment fort du week-end genevois, le Crédit Suisse Grand Prix, disputé sur des cotes à 1,55m, Gérard Lachat et Luc Musette ont dessiné une épreuve sérieuse. Les principaux problèmes sont venus du vertical numéro trois, du triple et de l’ultime obstacle, l’oxer Rolex. Réaliser une belle performance était capital dans cette épreuve qui qualifiait les vingt meilleurs couples, hors pré-qualifiés, pour le Grand Prix dominical. L’entame a été laborieuse puisque parmi les vingt-cinq premiers couples au départ, seuls deux ont signé un parcours sans faute. En deuxième partie d’épreuve, où s’élancent les meilleurs cavaliers au classement mondial, les choses se sont décantées et finalement seize couples ont décroché leur place pour le barrage.

Après une belle bagarre où cette fois seuls cinq couples ont réitéré leur exploit, le toujours Roger-Yves Bost s’impose en compagnie de Sydney Une Prince (Baloubet du Rouet x Alfa d’Elle) à l’issue d’un barrage dont lui seul a le secret.

 Abdelkebir Ouaddar, en selle sur Quickly de Kreisker (Diamant de Semilly x Laudanum), a pourtant tout donné pour le détrôner mais, pour deux petits centièmes de trop, il doit se contenter de la 2ème place. Magnifique ouvreur du barrage avec Fine Lady 5 (Forsyth x Drosselklang II), Eric Lamaze se classe 3ème à un peu plus de deux dixièmes de Bosty.

La belle surprise vient du cavalier turc Omer Karaevli, auteur d’un beau double sans-faute avec Roso au Crosnier (Looping d’Elle x Odin de la Cense) qui lui vaut la 5ème place de l’épreuve. Lui aussi double sans-faute, Ben Maher s’intercale entre le Canadien et le Turc avec Diva II (Kannan x Berlioz).

Au rang des déceptions, Rolf-Göran Bengtsson manque pour le moment sa qualification pour le Grand Prix à cause d’une faute avec Casall (Caretino x Lavall I), tout comme Jérôme Hurel et Quartz Rouge (Ultimo Van Ter Moude x Qredo de Paulstra) qui sont piégés sur le vertical numéro trois avant de signer un parcours très facile. Kent Farrington, Bertram Allen, Marcus Ehning ou encore  Meredith Michaels-Beerbaum, fautifs, devront eux aussi se montrer performants dans les autres épreuves majeures pour accéder au Grand Prix.

Vendredi soir, le spectacle promet encore une fois d’être beau avec la finale du Top Ten. Simon Delestre et Pénélope Leprévost, les deux tricolores au départ, tenteront de faire à nouveau résonner la Marseillaise face aux meilleurs cavaliers de la planète.

Classement complet de l’épreuve

 

Photo : Roger-Yves Bost et Sydney Une Prince, ici lors du Saut Hermès, vainqueurs du Crédit Suisse Grand Prix de Genève – Claire Simler

La fin de l’année approche et les concours se font plus rares, mais cette semaine deux CSI5* surdotés se disputent.

Tout d’abord le CSI5* de Genève qui accueille la crème de la crème des cavaliers mondiaux. Les temps forts du week-end seront le Top Ten organisé vendredi soir et le Grand Prix dominical. Scott Brash, tenant du titre de ces deux épreuves, aura fort à faire face à Kent Farrington, Gregory Wathelet, Daniel Deusser, Bertram Allen, Ludger Beerbaum, Christian Ahlmann, Luciana Diniz, Steve Guerdat… Simon Delestre et Pénélope Leprévost, qui participent tous les deux au Top Ten, ainsi que Roger-Yves Bost, Patrice Delaveau, Laurent Guillet, Jérôme Hurel, Philippe Rozier et Kevin Staut, sont les huit Français engagés.

Plus au sud, La Corogne propose également un CSI5* avec au départ Maikel Van der Vleuten, Edwina Tops-Alexander, Marco Kutscher, Michael Whitaker, Marlon Modolo Zanotelli, Pieter Devos, Billy Twomey, Lucy Davis, Katharina Offel, Laura Kraut.... Timothée Anciaume et Julien Epaillard représenteront la France.

A suivre également une étape Coupe du Monde à Poznan et trois CSI deux étoiles.

CSI5* de Genève (Sui) : Résultats en ligne  – Live Streaming

CSI5* de La Corogne (Esp) : Résultats en ligne Live Streaming

CSI3*-W de Poznan (Pol) : Résultats en ligne

CSI2* de Lier (Bel) : Résultats en ligne

CSI2* du Mans : Résultats en ligne

CSI2* de Roosendaal (Ned) : Résultats en ligne  – Live Streaming

Point d’orgue du week-end parisien, le Grand Prix a encore une fois souri aux tricolores qui ont signé un doublé.

Quarante-cinq couples ont pris le départ du Longines Grand Prix dessiné par Luc Musette. Si le triple et l’oxer de sortie du dernier double ont été les obstacles les plus fautifs du parcours, ils n’ont pas empêché seize couples de décrocher leur place pour le barrage, la faute probablement à un temps accordé un peu trop large.

Première à s’élancer au barrage, l’égérie Longines Jane Richard-Philips signe le premier double sans-faute en compagnie de Dieudonne de Guldenboom (Nabab de Reve x Gibramino). Derrière, les fautes s’enchaînent et seuls sept concurrents réitèrent leur performance du parcours initial.  Billy Twomey, qui montait une Tinka’s Serenade (Tinka’s Serenade x Carnaval Drum) toujours très en forme malgré ses dix-huit printemps, améliore le chronomètre d’un peu plus de deux secondes. Vainqueur du Grand Prix l’an dernier, Martin Fuchs choisit d’être raisonnable avec Clooney 51 (Cornet Obolensky x Ferragamo). Coup sur coup, Lauren Hough, en selle sur Ohlala (Orlando x Cardento) et Maikel Van der Vleuten, qui montait Arera C (Indoctro x Voltaire), passent juste derrière l’Irlandais. Il faut attendre le passage de Simon Delestre, vainqueur la veille avec Chesall, pour voir un parcours plus rapide. Avec Ryan des Hayettes (Hugo Gesmeray x Ryon d’Anzex), il améliore le chronomètre de six petits centièmes, suffisant pour envisager une nouvelle victoire dans un Grand Prix cinq étoiles. Mais c’était sans compter sur Patrice Delaveau, ultime concurrent de l’épreuve, déjà vainqueur de l’épreuve majeure du vendredi avec Lacrimoso (Landjunge x Cascavelle). Malgré quelques sursis, Patrice prend tous les risques et atomise le chronomètre de son compatriote de près de deux secondes pour signer son deuxième succès et son troisième podium du week-end !

Après Pénélope Leprévost en 2011 et Kevin Staut en 2013, Patrice Delaveau est le troisième vainqueur tricolore dans le Grand Prix de Paris, dont Longines est désormais le sponsor principal : « Pour gagner aujourd’hui, il fallait un bon cheval et de la chance. Au barrage mon cheval était un peu fatigué. Je suis passé en fin d’épreuve et il n’a pas eu trop de temps de récupérer. Il faisait très chaud et il n’était pas au mieux de sa fraîcheur mais comme c’est un crack il s’est bien donné.

J’ai eu l’avantage de partir en fin de barrage donc je savais quoi faire. Le cheval de Simon est rapide mais il n’a pas une très grande action et je savais que je pouvais gagner du temps du un au deux où il avait fait sept foulées et sur l’oxer après le double qu’il avait fait en six foulées. Philippe Guerdat et Jean-Maurice Bonneau, mes deux entraîneurs, voulaient que je fasse sept foulées du un au deux mais je ne le sentais pas en sept et j’ai pris le risque de faire six. Je vais désormais essayer de faire de mon mieux pour essayer de remporter le bonus à Hong Kong ou Los Angeles mais je ne me mets pas de pression avec ça.», confiait le vainqueur.

Simon Delestre, récent numéro quatre mondial, confirme son excellente saison en se classant 2ème : « C’était un week-end sensationnel pour moi puisque j’ai également remporté une épreuve difficile hier. Un barrage à seize est toujours délicat car on ne sait pas très bien jusqu’où aller. Ryan est naturellement rapide, j’ai essayé d’aller le plus vite possible sans le mettre dans le rouge. Actuellement j’ai la chance d’avoir trois cracks dans mes écuries, ce qui est très rare. Ils sont dans la fleur de l’âge et à 100% de leurs capacités physiques, c’est formidable ! », déclarait le Lorrain.

Billy Twomey, vainqueur avec Tinka’s Serenade sur cette même piste du Top Ten en 2011, monte cette fois sur la troisième marche du podium : « Le Grand Prix était difficile, avec les meilleurs cavaliers du monde au départ. Au barrage les chevaux les plus rapides du circuit étaient là et je suis content de la performance de ma jument même si je dois me contenter de la 3ème place. Tinka’s Serenade a dix-huit ans et je suis fier de parvenir à la maintenir en forme. Elle saute peu mais elle est performante quand elle va au concours. », expliquait le cavalier irlandais.

L’édition 2015 des Paris Masters s’achève avec succès. La prochaine étape du Longines Grand Slam se disputera à Hong Kong au mois de février.

Résultats complets du Grand Prix

Photo : Patrice Delaveau et Lacrimoso, vainqueurs du Grand Prix des Longines Paris Masters – Sportfot

Prenant le relais de la traditionnelle « Guerre des Sexes », la Gucci Gold Cup a vu s’affronter les trente meilleurs cavaliers de vendredi soir, qui ont décroché leur place pour cette épreuve, courue au winning round.

La première manche, disputée sur des cotes à 1,55m, s’est révélée très difficile, avec entre autres une entrée de double meurtrière et une palanque blanche très légère en numéro 7. Seuls trois couples ont réussi à signer un parcours sans faute : Rik Hemeryck, en selle sur Carlitto Van’t Zorgvliet (Burggraaf x Chenook), Pénélope Leprévost, associée à Nice Stephanie (Cardento x Ralme Z) et Marco Kutscher qui montait Balermo (Baloubet du Rouet x Silvio I). Malheureusement ce format d’épreuve, où tous les scores sont remis à zéro en seconde manche, ne leur a pas souri puisqu’aucun d’entre eux n’est parvenu à rééditer son parcours sans faute. Si le format des deux manches, plus classique, avait été utilisé, Pénélope Leprévost l’aurait emporté mais elle doit ici se contenter de la 5ème place.

Ce sont donc les auteurs de parcours à quatre points en première manche qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu. L’ouvreur Maikel Van Der Vleuten a donné le ton avec Quatro (Quaprice Bois Margot x Caletto I) avec le premier des trois parcours vierges du winning round. Il a été rapidement devancé par Patrice Delaveau, l’homme en forme du week-end, associé à la jeune et prometteuse Leontine Ledimar Z (Lodefever II x Grosso Z) , qui enchaine les bons résultats depuis plusieurs semaines : « Pour une jument aussi jeune, je ne pouvais pas espérer mieux, je suis ravi », déclarait-il.

Mais le Normand ne pourra rien faire face à un autre couple en forme du moment, la paire Simon Delestre/Chesall (Casall x Concerto II) qui le devance d’une demi-seconde et s’adjuge une nouvelle victoire internationale, une semaine après s’être imposé dans une épreuve à 1,55m à Madrid : « Il a été un peu impressionné par l’ambiance au début de la première manche, ce qui explique peut-être sa faute. Mais, au barrage, je l’ai retrouvé tel que je le connais, respectueux, extraordinaire. C’est un cheval un peu compliqué, mais exceptionnel. », confiait le Lorrain.

Le chronomètre le plus rapide de ce winning round est à mettre à l’actif de Bertram Allen et Quiet Easy 4 (Quidam’s Rubin x Zapateado), mais une faute les relègue à la 4ème place finale.

Dimanche, place au Grand Prix doté de 350 000 euros, qui débutera à 15 heures et devrait tenir toutes ses promesses.

Résultats complets de l’épreuve

Photo : Simon Delestre et Chesall, vainqueurs de la Gucci Gold Cup – Sportfot

Avec communiqué