C’est un dimanche après-midi palpitant qu’a vécu le public venu en nombre assister au Longines Grand Prix. Epreuve phare d’un week-end de compétition magique, les meilleurs cavaliers au monde ont livré une lutte sportive passionnée, à l’issue de laquelle Daniel Deusser et Equita van't Zorgvliet ressortent grand vainqueurs. L’allemand sera définitivement l’homme à battre cette année lors des deux prochaines étapes des Longines Masters, à Paris et Hong-Kong. Ici, à Los Angeles, la série a pris un excellent départ et fût un réel succès.
Tous les ingrédients étaient réunis pour faire vivre aux concurrents et aux spectateurs un moment d’exception. Le parcours initial proposé par le nouveau chef de piste des Longines Masters, Uliano Vezzani, était difficile, du niveau de ce que l’on attend d’un excellent Grand Prix 5*, et a fait beaucoup de petites fautes parmi les concurrents. Dix cavaliers réaliseront le parcours parfait et s’affronteront dans un barrage palpitant pour lequel le Maestro italien s’était amusé avec des demi-tours sur les hanches et de longues galopades. Le public vivait tous les parcours avec une intensité palpable, tantôt retenant son souffle, tantôt lâchant un murmure de déception, tantôt laissant éclater sa joie. Assis rapidement dans le fauteuil de leader, le vainqueur du Longines Speed Challenge de vendredi soir, Nayel Nassar aura l’espoir jusqu’au bout d’ajouter son nom au tableau des étoiles des Longines Masters : « je m’y attendais un peu, il y avait de très bons cavaliers après moi. Je suis très content de mon cheval, on se connaît tellement bien, j’ai vraiment passé une semaine extraordinaire avec lui. Cela aurait pu être mieux, s’il n’y avait pas eu ce type là », rigole-t-il en pointant du doigt Daniel Deusser.
Car oui, c’est à l’allemand que revient la victoire dans ce Longines Grand Prix de Los Angeles. Lui qui concourrait pour la première fois en indoor avec sa jument de 12 ans, Equita van’t Zorgvliet : « Il a fallu faire des ajustements très rapidement, du fait qu’elle n’avait jamais concouru en intérieur avant. Les deux premiers jours n’étaient pas si bons que cela, mais aujourd’hui elle a tout donné. J’ai bien remarqué que les cavaliers étaient très rapides sur la Côte Ouest, dit-il dans un sourire, donc je savais que pour battre le petit jeune, je devais prendre tous les risques. J’ai eu de la chance, mais elle a joué le jeu, et ça a payé. C’était fabuleux ! » . Se serait-il inspiré du tour d’Harrie Smolders, troisième cavalier à monter sur le podium ? C’est en tout cas ce que pense le Néerlandais, qui plaisantait : « J’ai eu une dernière ligne parfaite, je pense que Daniel a juste vu ce que j’avais fait, et l’a réalisé en mieux, c’est tout ! ».
L’ambiance est détendue, les cavaliers sont relâchés et se chambrent, quelle belle manière de clôturer cet excellent week-end ! Tous sont unanimes, le Longines Masters de Los Angeles fût une réussite : « je dois dire qu’EEM nous livre un concours incroyable, de top niveau. Je pense que la série des Longines Masters est probablement la compétition la plus qualitative de ce que nous avons dans le monde », félicitait Harrie Smolders. Une satisfaction également pour le directeur de l’événement, Matthieu Gheysen, très fier de l’engouement ressenti tout a long des quatre jours : « nous avons eu un très bel accueil pour la première année, et nous sommes tous très heureux d’être ici à Long Beach. Merci au public, à Longines, à nos partenaires, à nos sponsors et à tous ceux qui se sont investis pour faire de cet événement un succès. Nous pensons maintenant à Paris, où nous nous préparons à une compétition très intense. Merci de vous vous être joint à nous ce week-end, et de continuer à suivre l’événement à travers le monde ».
Les regards se tournent donc maintenant vers l’étape parisienne, le Longines Masters de Paris, qui se tiendra du 1er au 4 décembre prochain, au Parc des Expositions de Villepinte-Paris Nord. Daniel Deusser y sera attendu en favori, lui qui est maintenant candidat au nouveau Super Grand Slam Bonus de 2 250 000 euros. Un beau rendez-vous en perspective !
Résultats complets du Grand Prix
Photo : Daniel Deusser et Equita Van’t Zorgvliet, vainqueurs du Grand Prix CSI5* de Los Angeles - Crédit photo ©Agence RB Presse for EEM
Communiqué RB Presse
Cette semaine marque le début de la saison indoor pour les meilleurs cavaliers du monde avec le CSI5* de Los Angeles. Kent Farrington, Eric Lamaze, Daniel Deusser, Scott Brash, Steve Guerdat, Harrie Smolders, John Whitaker, Marco Kutscher ou encore Cian O’Connor sont de la partie. Simon Delestre, Kevin Staut, Roger-Yves Bost, Patrice Delaveau et Julien Epaillard représentent la France.
A suivre également le début du Morocco Royal Tour avec l’étape de Tétouan, le CSI3* de Vilamoura et cinq CSI2*.
CSI5* de Los Angeles (Usa) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI3*-W de Tetouan (Mar) : Résultats en ligne
CSI3* de Vilamoura (Por) : Résultats en ligne
CSI2* de Barbizon : Résultats en ligne
CSI2* de Bonheiden (Bel) : Résultats en ligne
CSI2* de Mariënheem (Ned) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI2* de Pöttmes (Ger) : Résultats en ligne
CSI2* de Samorin (Svk) : Site Internet du concours
D’abord annulée, la Challenge Cup, épreuve consolante de la finale de la Coupe des Nations, a été reprogrammée le dimanche suite à la grogne des équipes inscrites. Le chef de piste Santiago Varela a eu la main lourde en concoctant le parcours : Quarante concurrents se sont élancés et pas moins de seize d’entre eux sont sortis de piste avec un minimum de douze points ! « Aujourd’hui l’épreuve était difficile, mais je dois dire que j’ai été un peu surpris car elle s’est révélée plus difficile que ce que je pensais. Le règlement de cette finale est clair : les épreuves sont à 1,60m et doivent être de même niveau. Les résultats sont conformes à ceux du premier jour puisque lors de la première qualificative, deux couples présents dans la Challenge Cup avaient réalisé un parcours sans-faute alors qu’il y en a eu un aujourd’hui, auquel il faut ajouter deux couples à un point. », confiait le chef de piste.
Deux équipes se sont rapidement détachées, le Brésil et le Qatar. Si le premier a dû faire face à la chute de Stephan de Freitas Barcha, pourtant sans-faute jusqu’au double final, il a signé deux bons parcours à quatre points signés Rodrigo Pessoa/Cadjanine Z (Canabis Z x Feinschnitt I Van de Richter) et Yuri Mansur/Babylotte (Dollar du Murier x Concorde). Comme le premier jour, les cavaliers du Qatar ont signé de bons parcours mais ne sont pas parvenus à réaliser un sans-faute, le plus frustré étant sûrement Ali Al Rumaihi, qui laisse l’ultime obstacle à terre avec Gunder (Thunder Van de Zuuthoeve x Randel Z).
Ultime concurrent au départ, Pedro Veniss se devait de faire moins de quatre points pour éviter à son équipe de disputer un barrage face à l’équipe du Qatar. En selle sur Quabri de l’Isle (Kannan x Socrate de Chivre), il a fait mieux que cela en offrant le seul parcours sans-faute dans le temps de l’épreuve, empochant du même coup grâce à un double sans-faute un bonus de 50 000 € : « Nous étions très déçus de ne pas nous être qualifiés pour la grande finale à cause d’une seconde de trop, mais ensuite nous nous sommes remotivés pour cette épreuve. Aujourd’hui sur le papier les favoris avec nous étaient la France puis le Qatar. La France a eu un jour sans et le Qatar a fait de bons parcours mais ça n’a pas été suffisant pour l’emporter aujourd’hui. Sur une manche tout peut arriver et nous avons eu de la chance de rester en haut malgré nos mésaventures. Une victoire est toujours bonne à prendre et, même si nous aurions préféré la grande finale gagner la consolante est déjà un bon résultat. » , expliquait Rodrigo Pessoa.
Grâce notamment à un parcours à un point de Roberto Teran Tafur et l’excellent Brilliant du Rouet (Balou du Rouet x Caretano), la Colombie monte sur la troisième marche du podium avec 18 points au compteur.
La France n’a pas été épargnée par les difficultés, avec 8 points pour Kevin Staut et Reveur de Hurtebise (Kashmir Van’t Schuttershof x Capricieux des Six Censes), douze pour Philippe Rozier et Rahotep de Toscane (Quidam de Revel x Laudanum) et un abandon pour Roger-Yves Bost et Sydney une Prince (Baloubet du Rouet x Alfa d’Elle) suite à une grosse frayeur dans le double final. La bonne note est venue de Pénélope Leprévost et Flora de Mariposa (For Pleasure x Power Light) qui signent un superbe parcours simplement pénalisé d’un point de temps dépassé. Les Tricolores terminent 4ème, à égalité avec l’Espagne qui assure son avenir en première division aux dépens de l’Autriche.
Résultats complets de l’épreuve
Photo : Le Brésil, vainqueur de la Challenge Cup au CSIO de Barcelone - Webstallions
Pour sa dernière année sous les couleurs de Furusiyya, sponsor historique depuis 2013, la finale de la Coupe des Nations a sacré une belle équipe d’Allemagne à l’issue d’une épreuve passionnante.
Qualifiées jeudi soir au terme d’une première manche difficile, les huit meilleures équipes se sont élancées en nocturne sur un nouveau parcours signé Santiago Varela. Les fautes se sont concentrées sur la légère palanque blanche à 1,60m placée juste derrière la rivière et davantage encore sur le triple numéro douze où de nombreux couples ont rencontré des difficultés pour couvrir l’oxer de sortie.
Si les Pays-Bas et la Belgique, qui terminent respectivement leur soirée avec vingt et seize points, ont rapidement été hors-course, il a fallu attendre le dernier cavalier pour voir se dessiner le podium.
Brillants avec leurs deux premiers cavaliers, Nick Skelton, qui montait Big Star (Quick Star x Nimmerdor), et Michael Whitaker, en selle sur Viking (Jacomar x Almox Prints), les Britanniques ont douté avec les trois fautes de Jessica Mendoza et Spirit T (Tornado x Carnaval Drum), entrées en jeu dans cette manche à la place de John Whitaker et Ornellaia. Heureusement, leur pilier Scott Brash a su redresser la barre avec un parcours sans-faute en compagnie d’Ursula XII (Ahorn x Papageno) leur donnant un total vierge.
Le sans-faute du Britannique a mis la pression sur le dernier cavalier allemand, Ludger Beerbaum, qui disputait la dernière Coupe des Nations de sa carrière et se devait d’être sans-faute pour permettre à son équipe de disputer un barrage face à la Grande-Bretagne. Accompagné de Casello (Casall x Carolus I), le Kaiser n’a pas craqué pour son ultime parcours avec l’équipe allemande et a envoyé son pays affronter la Grande-Bretagne pour tenter de décrocher un nouveau titre.
Mal partis avec un parcours à quatre points et un autre à huit, les Etats-Unis ont réussi à inverser la tendance grâce aux parcours sans-faute consécutifs de Lillie Keenan, entrée dans cette deuxième manche avec Super Sox (Salito x Silvio I) à la place de Lucy Davis et Barron, auteurs pour leur part d’un sans-faute en première manche, et de l’expérimentée Laura Kraut, en selle sur Zeremonie (Cero x Quick Star).
Premier à s’élancer, comme aux Jeux Olympiques où il s’était paré d’or, Nick Skelton attaque mais il ne serre pas au maximum ses tournants pour rester sans-faute, ce qui laisse une ouverture à son adversaire Marcus Ehning. Le cavalier allemand, qui a doit absolument être sans-faute en moins de 41’57 pour s’imposer, propose un véritable récital au barrage. En compagnie de Pret A Tout (Hiram Chambertin x Stew Boy), il prend les virages au plus court et coupe la ligne d’arrivée en 39’80, soit près de deux secondes de moins que son adversaire : « J’ai regardé le barrage de Nick Skelton mais je savais déjà avant que j’étais plus rapide que lui (rires) ! Je voulais vraiment tout donner malgré la pression pour Ludger qui participait à sa dernière Coupe des Nations », confiait Ehning.
Cette victoire remplit de joie le chef d’équipe allemand, qui obtient le premier succès de son équipe lors de la finale de la Coupe des Nations : « Aujourd’hui les conditions étaient parfaites. Mes cinq cavaliers m’ont rendu fier et heureux. Comme à Rio où il fallait qu’il soit sans-faute pour que nous puissions être médaillés, Ludger a encore une fois fait un sans-faute quand il le fallait, cette fois pour sa dernière Coupe des Nations. Quant à Marcus Ehning, il a fait un superbe barrage face au Champion Olympique. », réagissait le chef d’équipe allemand Otto Becker.
Appelée à sauter la deuxième manche suite à un souci de santé de la monture de Daniel Deusser, Janne-Friederike Meyer s’est montrée plus qu’à la hauteur en réalisant un beau parcours sans-faute en compagnie d’un Goja 27 (Wandor Van de Mispelaere x Palestro Vd Begijnakker) très aérien : « Goja a été fantastique aujourd’hui et je suis fière d’être dans cette équipe. En remplaçant Daniel je savais qu’il aurait pu être sans-faute ce soir, du coup cela m’a mis un peu de pression et j’avais vraiment envie de ne pas faire de faute. J’ai participé à ma première Coupe des Nations à Rotterdam avec Ludger Beerbaum et je suis vraiment contente d’être dans cette équipe pour sa dernière participation. Nous avons vécu un moment spécial avec le passage de Ludger. Il est entré en piste en sachant qu’il devait être sans-faute et tout le public était avec lui pendant son parcours, sursautant à chaque obstacle en espérant qu’il allait finir avec un parcours vierge. », expliquait-elle.
Daniel Deusser, absent de cette manche mais artisan de la belle saison allemande, avait lui aussi à cœur de briller pour son aîné : « Ce week-end, nous sommes vraiment cinq à avoir gagné. Ces dernières semaines, nous voulions vraiment gagner quelque chose de gros pour Ludger. Nous étions contents de repartir des JO avec une médaille mais il manquait une dernière grande victoire à Ludger et cela est arrivé aujourd’hui ! », racontait le cavalier allemand.
Cette victoire avait donc une saveur toute particulière pour Ludger Beerbaum, qui ne disputera plus de Coupes des Nations à l’avenir : « En montant sur le podium ici, j’ai eu le même sentiment que lorsque j’ai gagné les Jeux Olympiques qui se disputaient ici en 1992. Cela fait chaud au cœur de voir la façon dont mes coéquipiers expriment leurs émotions sur nos derniers mois, que ce soient les hauts, les bas, les déceptions, les échecs ou les succès. J’ai vraiment eu le sentiment que les cavaliers se sont battus pour moi. », déclarait le Kaiser.
Derrière les Etats-Unis, 3èmes avec quatre points, trois équipes départagées par le chronomètre achèvent leur soirée avec un total de cinq points : l’Italie, arrivée à Barcelone en outsider, prend une belle 4ème place, grâce notamment à Lorenzo de Luca, sans-faute avec Ensor de Litrange LXII (Nabab de Reve x Mr Blue), l’Irlande prend la 5ème place et la Suisse termine au 6ème rang.
Ce dimanche, les équipes qui ne sont pas parvenues à se qualifier pour la grande finale disputeront la Consolante qui n’a finalement pas été annulée. L’épreuve débutera en fin de matinée et sera suivie de la Coupe du Roi dans l’après-midi.
Résultats complets de l’épreuve
Photo : l’équipe d’Allemagne, vainqueur de la finale de la Coupe des Nations - Webstallions
Qu’ont en commun l’Allemagne, la Belgique, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Suisse, l’Italie, les Pays-Bas et l’Irlande ? Ces huit équipes se sont qualifiées à Barcelone pour la grande finale du circuit des Coupes des Nations en passant avec succès l’étape des qualifications.
Santiago Varela, chef de piste habituel de ce concours, a encore une fois rendu la tâche difficile aux dix-huit équipes, soit soixante-douze cavaliers au départ. Le vertical numéro sept, qui arrivait juste après un demi-tour devant l’entrée de piste, mais aussi le triple et l’ultime obstacle, une délicate palanque blanche, ont anéanti les espoirs de nombreuses équipes : « L’épreuve était aussi difficile que la qualificative de l’an dernier. Tous les obstacles, mis à part le numéro un, étaient à 1,55m ou 1,60m. Le sol a été changé au mois de juillet et je voulais voir comment il tenait, il a bien répondu. », confiait le chef de piste.
Trois équipes ont réussi à sortir de piste avec un score vierge lors de cette première journée. Il s’agit de l’Allemagne, qui présente une équipe très solide avec dans ses rangs Christian Ahlmann, Marcus Ehning, Daniel Deusser et Ludger Beerbaum, la Belgique, pourtant repêchée à la dernière minute pour Barcelone suite au désistement de plusieurs équipes, et enfin les Etats-Unis, présents avec une équipe 100% féminine. Si l’Allemagne faisait figure de favorite, la Belgique, tenant du titre, réalise un sacré exploit : « Cette année nous sommes venus ici suite à des désistements d’autres équipes qualifiées. Nous avons une équipe assez nouvelle et honnêtement nous ne nous attendions pas à faire si bien, je suis ravi. L’an dernier notre équipe était beaucoup plus expérimentée, alors que cette année nos chevaux sont encore jeunes, mais ils restent tous sur de bons résultats ces dernières semaines. Samedi ce sera une toute autre épreuve. », expliquait le chef d’équipe belge Dirk Demeersman.
Comme la Belgique, la Grande-Bretagne, invitée de dernière minute, décroche elle aussi sa qualification pour la finale. Les Brésiliens sont certainement les grands déçus du jour puisque malgré un score de huit points, comme les Pays-Bas et l’Irlande que l’on reverra samedi soir, ils sont éliminés à cause d’un chronomètre trop lent et ne pourront pas défendre leurs chances en finale.
De son côté, la France, qui alignait la même équipe qu’à Rio, a été moins heureuse que le mois dernier puisqu’avec douze points au total elle termine à la 11ème place, synonyme de Challenge Cup, la petite finale qui se disputera ce soir à 21 heures. Vainqueurs en 2013, les Tricolores échouent pour la troisième année consécutive dans cette épreuve couperet. Nul doute que ce soir les Bleus auront à cœur d’effacer la déception de la première manche et de terminer la saison extérieure sur une bonne note.
Résultats complets de la première manche
Photo : Ludger Beerbaum et Casello, membre de l'équipe d'Allemagne, disputeront la finale de la Coupe des Nations samedi – Crédit photo CSIO Barcelone
Ce week-end, les dix-huit meilleures équipes du circuit des Coupes des Nations ont rendez-vous à Barcelone pour la finale. La France, Championne Olympique, tente le doublé en alignant la même équipe qu’à Rio : Roger-Yves Bost/Sydney Une Prince, Pénélope Leprévost/Flora de Mariposa, Philippe Rozier/Rahotep de Toscane et Kevin Staut/Reveur de Hurtebise, alors que Mathieu Billot est le réserviste. Elle aura fort à faire face à l’Allemagne, représentée par Christian Ahlmann, Ludger Beerbaum, Daniel Deusser et Marcus Ehning, la Grande-Bretagne de Scott Brash, Nick Skelton, John et Michael Whitaker ou encore les Pays-Bas représentés par Jeroen Dubbeldam, Gerco Schröder, Harrie Smolders et Maikel Van der Vleuten. La première manche, qualificative pour la finale, aura lieu jeudi après-midi et désignera les huit équipes qui s’affronteront samedi soir pour décrocher la victoire.
En France se dispute le CSI3* de Canteleu où Bertram Allen, Reed Kessler, Constant Van Paesschen, Frank Schuttert, Dermott Lennon, Rik Hemeryck ou encore Felix Hassmann sont annoncés, de même que les cavaliers tricolores Aymeric de Ponnat, Timothée Anciaume, Cédric Angot, Patrice Delaveau, Marc Dilasser, Julien Epaillard, Julien Gonin, Olivier Guillon, Michel Hécart… A suivre également le CSI3* de New York ainsi que plusieurs CSI2*.
CSIO de Barcelone (Esp) : Résultats en ligne – Live Streaming
CSI3* de Canteleu : Site Internet du concours
CSI3* de New York (Usa) : Résultats en ligne
CSI2* de Bonheiden (Bel) : Site Internet du concours
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CSI2* de New Albany (Usa) : Site Internet du concours
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