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Dimanche après-midi, Willem Greve s’est adjugé le Grand Prix Coupe du Monde de Stuttgart avec Pretty Woman Van’t Paradijs, devenant le premier cavalier néerlandais à inscrire son nom au palmarès. Rodrigo Giesteira Almeida et Peder Fredricson ont complété le podium d’une épreuve n’ayant vu aucun cavalier allemand accéder au barrage.

Pour terminer un week-end sportif de haute volée à Stuttgart, Christa Jung a tracé un Grand Prix Coupe du Monde qui a offert un superbe spectacle devant des tribunes pleines. Les fautes se sont assez bien réparties tout au long d’un parcours délicat qui ne mettait pas les chevaux à l’effort et n’a pas vu de véritable juge de paix.

Associé à son excellent Lorde (Clyde Lvb Z x Elan de la Cour), Martin Fuchs a signé le premier parcours vierge de toute pénalité. Il a été rejoint par six autres paires pour le barrage.De son côté, Alain Jufer en a été privé pour vingt-deux centièmes de temps dépassé malgré un parcours bien maitrisé avec Dante MM (Diarado x Luxius). Christian Ahlmann a été pénalisé de deux points de temps dépassé avec Untouched LB (United Touch x Cornet Obolensky), alors que Denis Lynch, qui avait sellé pour l’occasion Chicago (Cascadello x Corrado I), est sorti de piste avec trois points. L’énorme déception pour le public est venue du tenant du titre Richard Vogel, pénalisé d’une faute sur l’ultime obstacle avec United Touch S (Untouched x Lux Z). Aucun des dix cavaliers allemands engagés n’est parvenu à se hisser au barrage d’une épreuve qui leur réussit habituellement très bien.

Ouvreur du barrage, Martin Fuchs (5^ème) n’a pas confondu vitesse et précipitation en mettant la pression sur ses adversaires avec un double sans-faute rapide sans pour autant prendre tous les risques. Juste derrière lui, Rodrigo Giesteira Almeida, en selle sur la véloce Karonia .L (Harley x Ramiro), a abaissé le chronomètre du Suisse de près de deux secondes. Max Kühner, associé à l’ancienne monture de Gerrit Nieberg Blues d’Aveline (Baloussini x Coriall) a été doublement fautif en début de barrage et n’a pu jouer sa chance. Même tarif pour le cavalier brésilien Yuri Mansur, en selle sur Alfons Santo Antonio (Aromats x Flas Pass). Barragiste d’une étape de Coupe du monde pour la première fois cette saison, Kevin Staut a réalisé deux parcours de très belle facture avec sa fidèle Visconti du Telman (Toulon x Dollar du Murier), qui a laissé une belle impression sur la piste mais a dû s’incliner pour quasiment une seconde et demie de trop sur Almeida. Auteur d’un parcours extrêmement fluide dont il a le secret en compagnie du puissant Alcapone des Carmille (Diamant de Semilly x Heartbreaker), Peder Fredricson s’est intercalé entre le Portugais et le Français au classement provisoire.

Il ne restait alors plus que Willem Greve pour priver Almeida de la victoire. Associé à sa jument des Championnats d’Europe de La Corogne Pretty Woman Van’t Paradijs (Vigo d’Arsouilles x Bamako de Muze), le Néerlandais a pris tous les risques et a finalement devancé son adversaire de quarante-six centièmes pour offrir aux Pays-Bas la première victoire de leur nation à Stuttgart : « Rodrigo a fait un barrage très rapide et ensuite tout le monde a essayé de le rattraper. J’ai voulu prendre le risque de faire une foulée de moins dans la diagonale. C’était très risqué car la distance sur l’oxer d’avant était très longue mais la jument était avec moi et j’ai pu profiter de ses gros moyens. Stuttgart est l’un des concours classiques du circuit avec toujours un Grand Prix difficile et c’est agréable de gagner une épreuve que beaucoup de grands cavaliers ont remporté avant moi. », confiait le vainqueur.

De son côté, Rodrigo Giesteira Almeida pouvait se satisfaire de sa belle prestation : « Je suis ravi d’être au milieu des meilleurs cavaliers du monde. J’ai la chance d’avoir une jument très rapide mais je savais que j’étais battable car je n’étais pas assez rapide du 1 au 2 et par chance seul Willem est parvenu à être plus rapide que moi. », expliquait-il.

Résultats complets du Grand Prix Coupe du Monde de Stuttgart

Au classement provisoire de la Coupe du Monde, le Brésilien Yuri Mansur occupe la tête avec vingt-neuf points au compteur, devant le Suisse Alain Jufer, qui compte désormais vingt-six points. Daniel Deusser est 3^ème avec vingt-cinq points. Trois cavaliers tricolores se placent dans le top 10 : tenant du titre et qualifié d’office, Julien Epaillard est 5^ème avec 23 points, Kevin Staut 8^ème avec 21 points et Olivier Perreau 9^ème ex aequo avec 20 points. L’étape de Madrid ayant été annulée, il faudra attendre début décembre pour suivre la prochaine étape, qui se disputera à La Corogne.

Classement provisoire de la Coupe du Monde après quatre étapes

Photo : Willem Greve et Pretty Woman Van’t Paradijs, vainqueurs du Grand Prix Coupe du Monde de Stuttgart – Crédit photo : Claire Simler

Dernière chance de briller avant le Grand Prix Coupe du Monde, le Prix iWest GmbH &Co.KG a mis à l’honneur Bas Moerings, qui accumule les bons résultats depuis le début du week-end. Vainqueur avec la véloce Kivinia, il a devancé Hans-Dieter et Cous Cous. Rodrigo Giesteira Almeida s’est classé 3^ème avec Diamantina GB.

Épreuve majeure du saemedi soir au CSIW de Stuttgart, le Prix iWest GmbH &Co.KG était la dernière chance pour les cavaliers présents de signer une belle performance et d’emmagasiner un maximum de confiance avant le Grand Prix Coupe du Monde. Trente-neuf paires se sont élancées à l’assaut du parcours tracé par Christa Jung.

Malgré un triple et une sortie de doubles délicats, pas moins de seize paires ont signé un parcours sans-faute dans cette épreuve où seuls les dix premiers pouvaient s’offrir une place pour la lutte finale. Faute d’un meilleur chronomètre, six cavaliers ont dû se contenter de regarder la deuxième manche depuis les tribunes malgré un parcours vierge. Parmi les paires non qualifiées, notons le retour au premier plan de Delux T&L(Toulon x Landetto) qui a laissé une belle impression sur la piste en compagnie de Niels Bruynseels.

Ouvreur de la deuxième manche, Maximilian Weishaupt, en selle sur l’ancien cheval de tête de Rolf-Göran Bengtsson Zuccero HV (Zirocco Blue VDL x Caretino), a signé un double sans-faute de belle facture sans prendre tous les risques. Son couple avec l’étalon déjà vainqueur en Grands Prix CSI5* semble désormais bien au point.

Sophie Hinners a adopté une stratégie différente en prenant tous les risques avec Kaleni Jo (Kannan x Indoctro) au prix d’une faute sur l’entrée du double qui lui a coûté la victoire finale.

3^ème du Master avec la véloce Kivinia (I’m Special de Muze x Calido I), Bas Moerings a réitéré un superbe sans-faute dans un excellent chronomètre grâce à une jument très rapide au sol. Le couple a achevé sa deuxième manche en 48’56 et a mis la pression sur les autres couples à venir.

Déception pour Adrian Whiteway dont la monture BP Baxter (Elvis Ter Putte x Pacino) semblait manquer de fraîcheur après son sans-faute de la première manche. Le couple a laissé trois barres à terre.

Kevin Staut, qui fêtait hier soir son anniversaire, a pu compter sur le retour en pleine forme de Viking d’la Rousserie (Quaprice Bois Margot x Apache d’Adrier), qui a retrouvé de sa superbe. Très à son avantage en première manche, le couple a cette fois été pénalisé d’une faute sur l’entrée du double après un virage très serré. Blessé pendant plus d’un an, le cheval semble revenir à son meilleur niveau, ce qui constitue une belle satisfaction pour son cavalier qui espère sans nul doute le ramener au plus haut niveau.

Parti dans un train d’enfer, Sameh El Dahan, le second Britannique présent en deuxième manche a été doublement fautif sur le numéro quinze et le numéro un avec Balou Breeze (Balou du Rouet x Cavalier Royale).

Derrière lui, réputé pour sa vitesse, Rodrigo Giesteira Almeida a tourné très court avec GB Diamantina(Diamant de Semilly x Silvio II), ancienne monture de Marlon Modolo Zanotelli, mais cela n’a pas suffi pour devancer le Néerlandais. Le Portugais a échoué à près d’une seconde.

Malgré un parcours quelque peu acrobatique en compagnie d’un Cous Cous 3 (Cachas x Lasino) sur la retenue, Hans-Dieter Dreher a pris la 2^ème place du provisoire pour le bonheur d’un public tout acquis à sa cause.

En tête durant toute la première partie du barrage, Martin Fuchs, qui manque de réussite ces dernières semaines, a laissé deux barres à terre avec Fortjump de Beaumesnil (Cornet Obolensky x Elan de la Cour)

Dernier à s’élancer avec le meilleur temps de la première manche, le couple vainqueur du Grand Prix CSI3* de Saint-Lô Marc Dilasser/Giulio du Ter comptait bien jouer sa chance à fond. Malheureusement, une faute dès le deuxième obstacle a eu raison de leur enthousiasme. Le couple s’est tout de même classé 7^ème en montrant un excellent potentiel pour les mois à venir.

Auteur d’un week-end de rêve, Bas Moerings ne pouvait que se satisfaire de cette belle victoire dans une épreuve de prestige au niveau cinq étoiles : « C’est ma première victoire en CSI5*. Émotionnellement, gagner ici dans la belle épreuve du samedi soir est incroyable et c’est aussi la plus belle victoire de la jument. Kivinia a eu un accident il y a quelques mois au concours. Je lui ai donné deux-trois mois de repos et elle a repris dans quelques concours nationaux, puis elle est allée à Maastricht la semaine dernière et comme j’ai eu l’opportunité de venir ici je l’ai emmenée. Elle est très brave avec un très bon mental et je me suis dit qu’elle viendrait ici avant de faire un mois de pause. Elle a été dix fois meilleure que j’aurais pu l’espérer. Elle est née à la maison et c’était une jument un peu particulière à ses débuts. Normalement je débourre moi-même mes chevaux mais j’ai préféré demander à un de mes amis qui est un expert de le faire car elle était assez spéciale. Il a débuté la jument qui a ensuite eu un poulain à quatre ans puis je l’ai récupérée à cinq ans pour la compétition.

Lors de la première manche il y a eu un peu plus de parcours sans-faute que de places offertes pour la deuxième manche. Ma jument étant naturellement rapide je suis restée sur mon plan et j’ai ajouté une foulée par ci par là en faisant attention à ne pas perdre de temps. Cela a été suffisant pour me qualifier. Comme c’était une deuxième manche et pas un barrage le parcours était assez long. J’ai mis un rythme élevé et tourné court sans pour autant faire de folies dans les lignes droites et les demi-tours car sur un parcours aussi long on va plus vite à la faute que dans un barrage classique. Kivinia est faite pour les barrages. Elle a un peu glissé devant l’avant-dernier mais elle n’a pas du tout hésité à y aller, elle a vraiment un excellent mental. La jument est déferrée, nous avons essayé beaucoup de ferrures auparavant et elle n’était pas forcément confortable alors qu’aujourd’hui ne pas avoir de fers lui convient très bien.

Nous avons également élevé Ipshtar qui sautera le Grand Prix Coupe du Monde. Je l’ai gardé frais, il est dans la forme de sa vie en ce moment et je vais essayer de faire un bon parcours demain. Je ne sais pas encore si je vais avoir des places pour d’autres étapes de Coupe du Monde étant donné que nous avons de très bons cavaliers aux Pays-Bas comme Willem Greve, Maikel Van Der Vleuten, Harrie Smolders, Kim Emmen… Cela dépendra de ma performance demain mais si je parviens à marquer des points je devrais avoir d’autres possibilités. », confiait le vainqueur.

Résultats complets du Prix iWest GmbH &Co.KG

Rendez-vous cet après-midi pour le Grand Prix Coupe du Monde. Qui succèdera à Richard Vogel et United Touch S ? Rendez-vous à partir de 15h10 pour le savoir.

Photo : Bas Moerings et Kivinia, vainqueurs du Prix iWest GmbH &Co.KG – Crédit Photo : Stuttgart German Masters

Hier soir à Stuttgart, Julien Epaillard a signé un barrage d’anthologie pour remporter le German Master en compagnie de son fidèle Donatello d’Auge. Chouchou du public, Richard Vogel a dû se contenter de la deuxième place avec Cloudio. Le Néerlandais Bas Moerings a complété le podium avec Kivinia.

Magique ! C’est le terme que l’on peut employer à l’issue du barrage du German Master qui s’est déroulé hier soir à Stuttgart.Les douze meilleurs cavaliers à l’issue des deux épreuves qualificatives s’étaient retrouvés pour disputer la prestigieuse épreuve du German Master, que tout cavalier rêve d’accrocher à son palmarès.

A l’issue du parcours initial, six paires sont parvenues à se qualifier pour le barrage. Kevin Staut (7^ème) et Roger-Yves Bost (10^ème), respectivement associés à Kannonqulan (Kannan x Quantum) et Giorgio de la Batia (Ideal de la Loge x Mr Blue), en ont été écartés à cause d’une faute.

Ce barrage a offert un spectacle absolument exceptionnel. Ouvreur en compagnie de Cloudio (Casall x Cassini I), le local Richard Vogel, favori du public, a pris des virages extrêmement serrés dont il a le secret pour achever son parcours en 32’96, mettant une énorme pression sur ses poursuivants. Daniel Deusser, en selle sur la sœur utérine d’Emerald Pepita Van’t Meulenhof (El Torreo de Muze x Carthago), a échoué sur l’entrée du double où la jument a été surprise par le virage extrêmement serré pris par l’Allemand. Derrière lui, Sophie Hinners a elle aussi joué le jeu. Associé à Lommers (Carrera VDL x Quasimodo Z), elle a écarté davantage devant l’entrée du double que son compagnon mais a quasiment fait jeu égal sur le reste du barrage. Une belle performance pour ce cheval de 9 ans qu’elle ne monte au niveau international que depuis début septembre et qui faisait ses débuts à ce niveau.

Peder Fredricson s’est ensuite élancé avec Vroom de la Pomme Z (Vigo d’Arsouilles x Untouchable), neveu de l’étalon performer Padock du Plessis et très performant tout au long de la saison. Auteur d’un parcours fluide, il est parvenu à s’intercaler entre les deux Allemands, à un peu plus d’une seconde de la tête. Brillant depuis le début du concours, le Néerlandais Bas Moerings a pris le départ avec la véloce Kivinia (I’m Special de Muze x Calido I). Comme les concurrents précédents, c’est le virage sur l’entrée du double qui lui a fait perdre la tête du classement provisoire malgré un fantastique barrage.

Il ne restait alors plus qu’un concurrent pour empêcher Richard Vogel de l’emporter à domicile, mais non des moindres puisqu’il s’agissait du Tricolore Julien Epaillard, qui avait sellé pour l’occasion son numéro un mondial Donatello d’Auge (Jarnac x Hello Pierville). S’il a connu un léger sursis sur le numéro deux, le couple a signé un barrage absolument époustouflant, tournant au plus court et prenant tous les risques pour le plus grand bonheur du public allemand qui lui a offert une belle ovation en découvrant son chronomètre de 31’39, soit une seconde et demie de mieux que Vogel qui semblait déjà difficilement battable. Julien Epaillard s’est offert son premier German Master : « J’ai vu le barrage de Richard Vogel, je savais que c’était l’homme à battre. J’ai regardé son barrage attentivement. Je me suis dit que si je faisais le même nombre de foulées que lui je serais plus rapide car mon cheval est plus rapide au sol. J’avais hésité à faire six foulées sur le dernier, comme j’ai eu une super distance sur l’avant-dernier je me suis lancé. C’était long mais ça a fonctionné. J’ai eu un petit sursis sur le deux, je pensais que mes sept foulées seraient beaucoup plus longues mais comme je suis allé à l’intérieur c’était presque près, ça nous a réveillé ! J’ai eu une très bonne distance sur le virage du double, ce qui m’a permis de bien soigner le virage à main gauche d’après que je n’aimais pas trop. J’ai pu faire mes sept foulées derrière alors que si j’avais tourné plus court sur celui-là j’aurais été obligé de faire une foulée de plus. J’ai réussi à bien respecter mon plan et le cheval a été génial. Donatello est un cheval incroyable, il n’en met pas plein la vue, il fait son job mais il est extrêmement efficace et il a confiance en moi, c’est une relation particulière avec ce cheval. Ici à Stuttgart il y a toujours une chouette ambiance, dans les concours en Allemagne il y a des gens de chevaux, l’atmosphère est incroyable. Les gens se déplacent pour voir du spectacle et on essaye de leur en donner.

Le programme a été un peu compliqué ce week-end. J’ai appris juste avant l’épreuve de Fringan jeudi soir que pour pouvoir sauter le Grand Prix Coupe du Monde il fallait finir une épreuve barème A alors que cette épreuve était de type barème C. Donatello avait déjà sauté et j’avais déjà fait mes engagements ce qui m’a un peu perturbé dans mon programme. J’avoue que je ne sais pas encore si je vais mettre Donatello ou Fringan dans le Grand Prix Coupe du Monde. J’ai prévu d’engager Fringan samedi et Donatello dimanche avec possibilité de changer. Fringan a fait deux épreuves un peu en allant même si je n’étais pas à fond. J’étais 6^ème hier et 2^ème aujourd’hui. J’ai senti que les derniers sauts se dégradaient un peu. Je veux que les deux sautent trois fois car ils ne vont pas avoir de concours avant Genève pour se mettre bien dans le coup et que je n’ai plus qu’à les maintenir en condition avant Genève. C’est le même sol qu’à Bâle, un sol qui correspond vraiment bien à Donatello et j’ai envie de le mettre dimanche. Fringan a été super, il n’a pas touché une barre du week-end, il est formidable mais pour le moment quand je cours j’ai encore un peu de travail pour ne pas dégrader le saut, ce qui n’est pas le cas de Donatello. Il va peut-être se décaler un peu et anticiper les virages dimanche mais normalement le saut ne se dégrade pas trop quand je fais un barrage alors que j’ai peur que Fringan soit un poil à plat dimanche suite aux deux épreuves courues un peu à plat. », confiait le vainqueur.

Interrogé sur la suite de la saison indoor, le Tricolore nous a annoncé qu’elle allait être riche : « Je vais participer à toutes les étapes de Coupe du Monde. Je vais faire Rouen avec Easy Up et Acatitla et débuter Le Coultre. Je vais ensuite aller à Opglabbeek deux jours avec Guarana et Le Coultre pour pouvoir encore me mettre avec lui et si besoin rester un troisième jour. L’idée est de l’emmener en troisième cheval à Genève. J’emmènerai à La Corogne Acatitla et Easy Up qui iront aussi à Londres et à Malines si tout se passe comme je l’espère avec Le Coultre ce sera peut-être son premier Grand Prix Coupe du Monde. Et ensuite j’ai ma place pour le début d’année et je ferai toutes les étapes. J’adore les indoors, j’adore ce circuit, j’ai ma place et j’en profite, je ne la laisse pas ! ».

Ce soir, les cavaliers ont rendez-vous pour une épreuve de prestige, le prix iWest, disputé en deux manches et dernière épreuve majeure avant le Grand Prix Coupe du Monde de dimanche après-midi.

Résultats complets du German Master

Plus tôt dans la journée, Philipp Schulze Topphoff s'était adjugé la deuxième épreuve qualificative pour le Master (1,55m) avec Carla NRW (Comme Il Faut x Potsdam), devançant deux cavaliers français : Julien Epaillard, en selle sur Fringan de Vesquerie (Mylord Carthago x Diamant de Semilly) et Roger-Yves Bost, associé à Ballerine du Vilpion (Baloubet du Rouet x Quidam de Revel). De son côté, Kevin Staut s'est classé 5ème avec sa fidèle Visconti du Telman (Toulon x Dollar du Murier)

Résultats complets de l'épreuve

Photo : Julien Epaillard et Donatello d’Auge, vainqueurs du German Master – Crédit photo : Claire Simler

Les résultats à suivre du 4 au 7 décembre

Les résultats à suivre du 27 au 30 novembre

Les résultats à suivre du 20 au 23 novembre

Willem Greve remporte le Grand Prix Coupe du Monde de Stuttgart !

CSIW de Stuttgart : Bas Moerings et Kivinia confirment !

CSIW de Stuttgart : Julien Epaillard époustouflant dans le German Master !

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